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mardi 8 juin 2010

John Barry - The Concert



Un petit évènement que la parution de cet album en public de John Barry, sorti en vinyle en 1972 et indisponible depuis. Comme il est très bien expliqué dans le livre, le moment de ce concert constitue un moment de transition important pour le compositeur. Durant les 60's il aura franchi un vrai cap en s'imposant, à travers ses musiques de James Bond et quelques autres tout aussi mémorables (le furieux Zulu ou le feutré Ipcress) un des compositeur les plus doués et innovants en circulation. Ce concert avec le Royal Philharmonic Orchestra de Londres constitue donc une sorte d'adoubement par ses pairs qui lui donnent l'occasion d'exécuter ses composition avec l'ensemble le plus prestigieux du pays. Sentiment renforcé le soir du concert par le passage de flambeau de la légende Miklos Rosza (Ben Hur, Quo Vadis) qui jouait avant et qui la baguette de chef d'orchestre son tour venu. Ce sentiment d'adoption se ressent aussi musicalement.

Ne pouvant avoir recours à certains instruments des morceaux originaux (comme les guitares electriques de Au service secrets de sa majesté trop moderne pour l'orchestre Londonien, ou certaines percussions), il donne un tour plus "traditionnel" et purement symphoniques à ces versions live. Le grand moment, c'est bien évidemment la suite de 18 minutes consacrée à James Bond (de Bon Baiser de Russie aux Diamants sont éternels soit les 7 épisodes de lâge d'or de la série) avec des titres totalement réinventés par la tournure symphonique. D'autres fameuses composition de l'époque parfois rares (le générique de la série L'Aventurier délesté de orgue Moog étonnant) dont Born Free, Mary Queen of The Scott ou le célèbres Midnight Cowboy.
Les influences jazzy et rock de Barry sont volontairement atténuée pour donner un formidable et puissant moment de musique symphonique, un grand moment indispensable pour tout amateur de musique de film et fan de John Barry qui allait franchir un nouveau cap et offrir d'autres chef d'oeuvre durant les années suivantes.

L'album est édité chez Universal et agrémenté de plusieurs pistes bonus passionnantes.

Extrait d'un concert plus récent de 2001 ou Barry dirige un orchestre jouant le thème de Goldfinger.


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