Dévoreur de pellicule monomaniaque, ce blog servira à commenter pour ceux que cela intéresse tout mes visionnages de classiques, coup de coeur et curiosités. Je vais tenter le défi de la chronique journalière histoire de justifier le titre du blog donc chaque jour nouveau film et nouveau topo plus ou moins long selon l'inspiration. Bonne lecture et plein de découvertes j'espère! Vous pouvez me contacter à justinkwedi@gmail.com, sur twitter et instagram

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samedi 6 décembre 2014

Les Amours d’Hercule - Gli amori di Ercole, Carlo Ludovico Bragaglia (1960)

Hercule veut venger sa femme Megera qui a été assassinée par Euritos. Il tombe pourtant amoureux de la fille d'Euritos, Dejanire, ce qui lui pose un délicat problème de conscience.

Après le succès de la saga initiée par Pietro Franscisi, d'autres producteur peu scrupuleux et pas dotés des mêmes moyens s'emparent du filon et en résultent quelques produits dispensables comme ce véhicule au couple Mickey Hargitay/Jayne Mansfield sur le déclin à Hollywood. Mickey Hargitay fait ce qu'il peut mais n'a clairement pas l'envergure et le charisme requis pour le rôle malgré sa musculature impressionnante, évoquant plus un brave type que le demi-dieu.On est loin du charisme d'un Steve Reeves, le visage glabre accentuant le côté bovin et ahuri d'Hargitay.

Le plus gros souci du film c'est pourtant son scénario poussif qui délaisse les dieux, les royaumes à sauver et les exploits fantastique pour une intrigue amoureuse peu palpitante. Le début est ainsi particulièrement laborieux avec une vengeance d'Hercule qui tombe à plat pour tomber dans les bras de Déjanire, laissant la place aux complots de Lycos. 

Lorsque ça décide à s'emballer ça ne vaut guère mieux puisque le film copie en moins bien les rebondissements les plus fameux de la série officielle. Hercule se retrouve ainsi sous l'emprise de la reine des amazones comme dans Hercule et la Reine de Lydie, affronte l'hydre à 3 têtes (kitschissime créature) remplaçant le cerbère de La Vengeance D'Hercule, l'assaut final évoquant à nouveau ce dernier, le talent et les figurants en moins. Les quelques idée originales ne sont pas à l'honneur de son héros peu entreprenant puisque les principaux méchants du films sont tués par des éléments fantastique extérieurs comme la reine des amazones Hippolyte qui succombe aux hommes-arbres qu'elle a créé et le grand méchant Lycos tué par un croisement du Big Foot et du Yéti lors d'une nanardesque apparition finale.

La réalisation de Bragaglia n'a pourtant rien de honteux mais le budget minable et l'intrigue inintéressante a vite raison de ses bonnes intentions. Finalement le principal intérêt du film réside dans ce suspense intenable, les coutures des toges de Jayne Mansfield, mise à rude épreuve tout du long par ses formes plantureuses, vont-elles craquer avant la fin du film ? Grande question...

Sorti en dvd zone 2 français chez René Chateau

Extrait

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